1. |
Prélude
01:33
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Nous allons vous conter l'histoire de celui qui quitta le cercle.
Parti du foyer droit comme une flèche, tout feu tout flamme.
Ses aventures, ses mésaventures, ses espoirs, ses désespoirs.
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2. |
La Ronde
05:09
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En boucle mon pas suit ton pas, envoutés dans l'ombre nous dansons
Sous la lune les loups hurlent mais dans l'ombre en cercle nous dansons
Ton pas suit mon pas mon pas suit ton pas ne te pose pas de questions.
C'en est ainsi, que veux-tu c'en est ainsi depuis la nuit des temps.
Surtout pas d’erreur, non ! Ne fait pas de pas chassés,
Encore moins de pas de pas de côté.
Qui pourrait me dire pourquoi nous tournons ainsi depuis si longtemps
Ne pourrions-nous pas aller nous promener tous nus à travers champs
Pourrions-nous imaginer pouvoir remonter à contre-courant ?
NON ! NON ! NON !
Je suis allé sur la dune voir celui qui regarde la lune.
Son regard n'a pas quitté l'astre Il a tiré sur son calumet
Retourne à ta place au plus vite quel désastre Pourquoi l’as-tu quittée? NON ! NON ! NON !
Mais ne devrions-nous pas faire autre chose que de tourner ?
Crois-tu que la lune peut s'arrêter ? dit-il en crachant sa fumée.
Les loups se sont tus. Le cercle est brisé ça y est le charme est rompu.
Entends-tu les chariots au loin ? L’orage se prépare pour demain.
Par ta faute le chaos va déferler les éléments se déchainer.
C'en est ainsi, que veux-tu c'en est ainsi depuis la nuit des temps.
Surtout pas d’erreur, non ! Ne fait pas de pas chassés,
Encore moins de pas de pas de côté.
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3. |
La tangente
04:32
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Alors j'ai pris la tangente, à moi les grands axes.
C'était la voie royale, plus de chef plus de plumes, pas besoin de tourner en rond.
Evitons les maréchaux, ce qui est périphérique.
Plus de satellite, plus de mégalithe à vénérer, de procédure à respecter.
L'horizon devant moi sans jamais lui tourner le dos,
Plus de dos devant moi, plus de doigt dans le dos,
Pas besoin de courber l'échine, de faire le dos rond.
Allons de l'avant, traçons la route.
Suivons le chemin, coûte que coûte
Pars monts et par vaux, on verra bien, ou ça nous emmènera demain.
J'ai quitté la matrice, exclus de ce vicieux cercle privé,
Je revis de ne plus avoir à respirer cet air vicié.
Plein le dos j'en avais, j'ai tout laissé derrière.
Était-ce une fuite ou une mise à pied disciplinaire,
une attitude débonnaire ou un geste révolutionnaire?
Toujours est-il que si je n'avais pas rompu ce cycle, brisé ces chaines, j'aurai perdu les pédales.
Le tour de la question étant fait, je me suis fait la malle.
Allons de l'avant, traçons la route.
Suivons le chemin, coûte que coûte
Pars monts et par vaux, on verra bien, ou ça nous emmènera demain.
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4. |
Marche de nuit
04:27
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Seul sur le sentier
La forêt s'épaissit
Pas de lune ce soir
Et il fait si frais
Bizarrement pas un bruit
Seulement le bruissement de mes propres pas
Dans le cône de lumière
Furtivement quelques ombres
Les étoiles ne sont pas à leur place,
Il y a maintenant plusieurs lunes.
Les ombres se multiplient,
Elles dansent et me narguent.
Elles dansent et s'allient aux créatures de l'intérieur de mon esprit.
Elles dansent et se prépare à de macabres facéties.
Elles dansent et me jouent d'effroyables mélodies.
Elles dansent et se jouent de mon esprit.
(Danse avec les créatures de l'intérieur de ton esprit.)
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5. |
Les étoiles
04:06
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Les étoiles, petits grains de lumière dont l'origine reste nébuleuse,
ont pour nous bien des secrets.
Les étoiles, petits grains de passé qui nous guident vers l'avenir,
se gardent bien de tout nous dire.
Les étoiles, tapissent la voûte et nous offrent de mystérieux schémas,
que nous ne comprenons pas.
Les étoiles, saurions nous dérouler le fil qui les retient toutes ?
Sans doute ne vaudrait-il mieux pas.
Les étoiles, ont tant à nous montrer mais nous ne voulons plus les regarder.
Je ne comprends pas pourquoi.
Les étoiles, ont tant à nous montrer mais nous ne voulons plus les regarder.
Je ne comprends pas pourquoi.
A la belle étoile, je coucherai.
A l'aube, je filerai, comme certaines d'entre elles.
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6. |
Des ombres
03:42
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7. |
La porte de l'auberge
02:58
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Pas d'pot j'l'ai aperçue sur la colline,
Tête de mort, en guise d'enseigne,
Sourire narquois et Haut de forme,
Néons grésillants et Nains videurs à l'entrée.
Dois-je pousser cette porte, ou passer mon chemin ?
Dois-je appuyer sur la poignée, ou bien m'en aller ?
Bien sûr il serait mieux de partir,
Pas trainer dans les bars comme m'a dit ma mère.
Reprendre de l’air, profiter d'la grand route,
et éviter les Deux Nains Videurs à l'entrée.
Dois-je pousser cette porte, ou passer mon chemin ?
Dois appuyer sur la poignée, ou bien m'en aller ?
Eclats de rires, bruit de verres fracassés,
Musique lancinante hurlements déjantés.
La porte s'ouvre, une main me fait signe d'entrer,
Puis s'claque aussi sec, me voilà appâté.
Dois-je pousser cette porte, ou passer mon chemin ?
Dois appuyer sur la poignée, ou bien m'en aller ?
V'la qu'es Deux Nains Videurs s'approchent de moi,
Je me rends compte qu'ils sont Siamois.
Ils disent d'une seule voix :
" P’tit gars faut choisir : soit tu franchis le pas, soit tu te tires "
Parfois l'on fait des choix,
Parfois l'on ne choisit pas,
Mais l'on ne saura jamais
Si l'on a bien fait.
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8. |
Les souliers bleus
03:58
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On s'en doute, j'ai franchi le pas.
J'ai passé la porte de l'auberge à la Tête de Mort.
Touche pas à mes souliers bleus,
Touche pas à mes souliers bleus,
Sinon, sinon j'te coupe en deux. (Refrain)
En fait de souliers, c'étaient deux énormes bottes d'un bleu électrique pétant.
En poussant la porte du saloon, j'ai failli tomber dedans en rentrant.
Tous les regards se sont rivés vers moi, plus un bruit.
On eut entendu une mouche péter.
Ce n'est qu'après m'être sorti de ce vilain pas que j'ai pu lui toucher deux mots -
Pas de la couleur de ses bottes comme tu t'en doutes.
Mais bon, on n’en est pas là.
Reprenons le cours de l'action:
Il s'approche de moi les yeux injectés de sang,
Mais quand je dis injectés de sang, c'était bien dix litres par pupille.
L'écume aux lèvres, il portait une barbe de trois mille ans.
Poilu, les doigts de pieds en épouvantail,
L’énorme s'approche et me dit :
(Refrain)
T'es à côté d'tes pompes, j'en veux pas à tes bottes mec !
T'es à côté d'tes pompes, j'en ai des cool rouges en Nubuck,
Qui m'ont tant fait bourlinguer, que jamais je ne les quitterai.
Y'm'dis :
(Refrain)
T'es bouché Schnok, j'm'en carre de tes pompes !
T’as du chou-fleur dans les oreilles ?
T’as un trou dans la cervelle ?
J'vais t'envoyer les miennes dans l'arrière train ça va te calmer jusqu'à demain …
A ces mots il s'empare d'une bouteille, l'éclate sur le comptoir, et se rue vers moi le tesson à la main.
Il s'en suit une rixe épouvantable dont je vous épargne les détails.
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9. |
Le Monstre Dingue
03:05
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Je suis le monstre dingue, je croque tout sur mon passage
Des fleurs et des paysages, des pommes et des petits tatouages.
J'engloutis des litres de breuvages, j'ai des pensées pas sages.
Décoctions de plantes sauvages, dans des crânes et des coquillages.
J'ai des potes à sept lieues, parfois on se grime en nains,
En chèvre de monsieur Séguin, en comtesse ou en Arlequin.
Hirsute et titubant je me cogne aux étoiles, en rentrant.
Comètes et plans sur les aurores boréales.
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10. |
La clave des Nains
05:28
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Perdu dans la foule je ne sais pas quoi dire je ne sais pas quoi faire
Je ne sais vraiment pas comment plaire.
Autour de moi les gens s'amusent ils rigolent dansent et boivent et moi je ne sais toujours pas du tout quoi faire.
J'aurai bien évidemment pu poursuivre mon chemin et ne pas me laisser distraire jusqu'à demain.
Mais il est clair que c'est tentant que ça donne envie qu'il serait bon de se faire de nouveaux amis.
Mais comment faire pour les aborder rentrer dans leur sphère leur montrer que j'existe et se faire apprécier.
Il y a comme une bulle invisible dont je suis prisonnier
Je ne suis pas capable de la faire éclater.
Il suffirait peut-être d'un mot bien placé mais je suis enfermé en moi-même .Que faire pour m'en tirer ?
Plus je veux communiquer plus je suis pétrifié- me voilà paralysé.
Tiens j'ai une idée !
Il faut danser, il faut danser, il faut danser.....
Les nains et les géants se donnent la main et dansent
Les nuages des uns se dissipent
Alors que les failles des autres se referment
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11. |
La Femme Poulpe
04:49
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Elle est apparue dans un rai de lumière,
Descendant l'escalier dans sa robe de soirée.
Je croisai son regard et fût envouté, sans délai,
De battre mon cœur s'est arrêté.
Qu'est-ce qu'elle est belle, il faut absolument que j'arrive à l'approcher
Bon aller, un p’tit verre de rhum pour s’donner du courage.
Bon aller un autre.
Bon aller un dernier, patron s'il vous plaît, oui-oui le même.
Il va falloir faire quelques efforts (4X) CAR :
Il faut faire des efforts pour bien se comporter, pour bien se présenter,
et Séduire.
Séduire, séduire.
Je tente quelque chose :
Je me décolle du bar
Paré de mes plus beaux oripeaux éléments.
M’immisce dans la foule.
M’approche d’elle discrètement.
Salut comment ça va qu'est-ce que tu as vu au cinéma récemment est-ce que c'était chouette? Étais-ce le dernier Godard avec Jean Paul Balthazar Marie Noel et Alphonsine Duboudoir ?
Elle me regarde d'un air un peu moqueur, et disparait instantanément
dans la foule.
Séduire, séduire. Séduire, séduire.
Il faut que je retente quelque chose aller
Je me décolle du bar ( à nouveau )
Paré de mes plus beaux oripeaux éléments.
M’immisce dans la foule. ( encore)
M’approche d’elle discrètement. (hunhun ) (3 X)
J'aime ta plastique, J'aime ta plastique,
ton nombril fantastique , et le petit bijou , qui y habite.
Quand tes hanches ondulent , mon occiput fait des bulles.
J'aime ta plastique, J'aime ta plastique,
ton nombril fantastique , et le petit bijou , qui y habite.
Elle m'a souri , c'est sûr.J'était fou de joie, mais en fait ce n'était que le début de terribles souffrances.
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12. |
Tentacules
01:21
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Quand je vois tes fesses,
Oh la I need a compresse.
Mais en fait, tes véritables armes de destructions lascives,
Sont les multiples tentacules qui s'échappent de ton crâne.
Au début je n'y avais pas pris garde,
mais c'est un fait.
Ce sont elles qui m'ont envouté. nb
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13. |
Problème de connexion
04:44
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Tweet tweet en direct on déconnecte,
on m'pète un câble tout en ayant la fibre
T'as des ondes positives, mais tout est brouillé !
Où est l'décodeur, j'ai perdu la clé
WAP WAP WEP SHIBAP
Problème de connexion, problème de câble
Le jack est pas in the box
Le signal ne passe pas y a zéro barre
Oui je fais fi de tes commentaires
Perdu dans l'éther, je suis plus très net
WAP WAP WEP SHIBAP
Problème de connexion, problème de câble
Y a plus d réseau, ça capte plus
L’image est brouillée t'es trop pixellisée
Undelivered mail returned to sender
Faut décompresser, tout désactiver
Problème de connexion, problème de câble
Il faudra petit à petit que nous apprenions à communiquer
à communiquer à communiquer à communiquer à communiquer
problème de connexion, problème de câble
Le mieux serait de tout débrancher, d'aller se promener
Cueillir des herbes non connectées, goûter des fruits sans algorithme.
Danser sur des rythmes sans boite, danser sur des rythmes sans boite
Les rythmes sans boite les rythmes sans boite
Mais l'on sent qu'il faut déjà s'en retourner
vivement qu'on soit rétroéclairés rétroéclairés
Que le réseau revienne, que l'écran nous happe
WAP WAP WEP SHIBAP WEP SHIBAP
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14. |
Interne Hutte
03:01
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Dans mon Interne Hutte j'ai croisé une icône tactile irréfléchie
Hirsute que j'étais j'en fus effrayé
Si fasciné que je ne pouvais m'en détacher
Dans mon Interne Hutte, rétroéclairé,
Dans mon Interne Hutte, j'ai eu un haut débit d'idées.
Je me suis réfugié auprès d'un Iguane
Immobile, multicolore.
Mais ça n'a pas suffi à m'en détourner
Non ça n'a pas suffi à m'en émanciper.
Dans mon Interne Hutte, rétroéclairé,
Dans mon Interne Hutte, j'ai eu un haut débit d'idées.
Alors j'ai fui, abandonnant l'animal
Je suis parti, fuyant les fleurs du mal
Puis sur la route j'ai rencontré des Hippies hyper high dans leurs tepees - c'était trop enfumé.
Plus loin j'ai fréquenté les Inuits ils étaient si paisibles que je les ai laissés s'embrasser sur le nez dans leur igloo-Je m'en suis retourné.
Dans mon Interne Hutte, rétroéclairé,
Dans mon Interne Hutte, j'ai eu un haut débit d'idées.
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15. |
Interne Hutte part 2
06:45
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Nous vous avons conté l'histoire de celui qui quitta le cercle.
Parti du foyer droit comme une flèche, tout feu tout flamme.
Ses aventures, ses mésaventures, ses espoirs, ses désespoirs.
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16. |
Obsolète
04:04
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Toi que voilà tu ne manques pas d'air .
Comment oses tu te présenter devant moi ?
Ou étais-tu donc passé qu'as tu encore fait ?
Crois tu que tu peux ainsi te moquer de moi ?
Mon cher, vous êtes obsolète, le temps imparti s'est écoulé.
Par deux fois déjà nous avons retourné le sablier.
Accordons nos violons, le temps des oublis est arrivé.
Ailleurs tu épanchais ta soif d'herbe plus verte,
ici l'eau à coulé sous les ponts.
Sourire en coin, te revoila ,
Peu être penses tu que je ne peux me passer de toi ?
Ne reste pas, planté la la queue basse ,
Reprend ta route reprend ta besace.
Prend tes cliques et tes claques et trace ta race,
Essuie tes empreintes , efface tes traces.
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fredox Paris, France
« FredoX détonne avec ses chansons gorgées de blues,funk ou jazz ,leur insufflant un groove décalé et jubilatoire pour accoucher d'un piquant répertoire. » LYLO
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